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lui la somme de onze mille cinq cents livres tournois, etc. Et encore reconnoit, ledit Jean Poquelin le jeune, futur époux, que ledit sieur Guilminault lui a fourni, délivré et mis ès mains un contrat de constitution, étant en parchemin, de la somme de cent soixante-six livres treize sols quatre deniers de rente rachetable de la somme de trois mille livres en principal, due par révérend père en Dieu messire Charles Bourlon, évêque de Césarée, coadjuteur en l'évêché de Soissons, passé par devant de la Balle et Colas, notaires au Châtelet de Paris, le 26 décembre 16551. Et quant à la somme de mille livres spécifiée par ledit contrat de mariage appartenant à ladite future épouse, en héritages propres, elles font partie de la somme de deux mille livres à laquelle ont été estimés entre ladite future épouse, par avis de leurs parents et amis, les héritages indivis entre eux des successions de leurs défunts père et mère, situés au village de Montfermeil *, les titres et contrats desquels sont entre les mains dudit Nicolas Maillard, frère, etc.; toutes lesdites sommes revenant à onze mille cinq cents livres promises par le contrat de mariage d'icelui sieur Poquelin jeune , futur époux, dont il se tient content, etc.
Fait en la présence et du consentement dudit Nicolas Maillard, frère de ladite future épouse, l'an mil six cent cinquante-six, le seizième jour de janvier avant midi, et ont signé, fors ladite Marie Maillard, qui a déclaré ne savoir écrire ne signer :
Pocquelin. Guilminault.
Maillard. Buon. Colas.
1. L'obligation du 26 décembre 1655, est d'illustrissime et révérendissime père en Dieu messire Charles Bourlon, conseiller du Roi en ses conseils, évêque de Césarée et coadjuteur de Soissons, demeurant à Paris, rue Mauconseil, paroisse Saint-Eustache, à Marie Maillard, fille émancipée d'âge, procédant sous l'autorité de M# Hubert Guilminault, rue du Cygne.
Elle est remboursée le 28 janvier 1665 à honorable femme Marie Maillard, veuve de défunt Jean Poquelin, vivant tapissier et valet de chambre de la Reine, demeurant à Paris, rue du Cygne, par révérend père en Dieu messire Charles Bourlon, apresent évêque de Soissons. (Minutes de Jf6 Turquet.)
2. « Honorable homme Jean Poquelin, marchand tapissier, bourgeois de Paris et tapissier valet de chambre du Roi, demeurant sous les piliers des halles, paroisse Saint-Eustache, et Marie Maillard sa femme de lui autorisée par laquelle il promet faire ratifier ces présentes sitôt qu'elle aura atteint l'âge de majorité, ont confessé avoir vendu à Nicolas Maillard, bourgeois de Paris, rue du Cygne, susdite paroisse, la moitié d'une maison sise au village de Montfermeil, en la grande rue, et deux arpents demi quartier de vigne en six pièces, sises au terroir dudit Montfermeil; lesdits héritage et maison étant du propre de ladite Marie Maillard, comme héritière pour moitié de défunts Eutrope Maillard et Perrette Guilminault ses père et mère, et l'autre moitié appartenant à Nicolas Maillard son frère, cette vente moyennant mille livres tournois, etc. Fait et passé à Paris en la maison en laquelle ledit Poquelin est demeurant, l'an 1656, le 4f jour d'avril, et ont signé fors
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